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Information générale sur Maroc

Le Maroc est une monarchie constitutionnelle où il existe un parlement mais où le roi détient la majeure partie du pouvoir exécutif. C’est-à-dire que le roi du Maroc n’est pas seulement un roi symbolique (comme celui d’Espagne, d’Angleterre ou du Japon) mais qu’il gouverne également.

Mais le Maroc n’est pas non plus une monarchie absolue. Avec l’arrivée au trône de l’actuel roi, Mohammed VI, en 1999, un long processus de transition vers la démocratie a commencé. Cette transition a apporté des progrès impensables il y a seulement quelques années comme la presque égalité des droits entre l’homme et la femme ou l’apparition de la presse la plus intrépide et irrévérencieuse du monde arabe (dans la presse marocaine on parle de la fortune du roi, de la consommation de hachich, de l’homosexualité, même le tabou de la religion n’a pas résisté).


Après le printemps arabe

Soudain, en 2011, lorsque ce processus de transition commençais à stagner, un évènement inattendu survient, changeant tout : les révolutions du désormais connu comme « printemps arabe » éclatent, commençant en Tunisie. La trainée de poudre ne semble pardonner aucun pays et alors que l’on commence à dire que ce sera bientôt le tour du Maroc, le roi annonce ce que personne n’attendait: le roi ordonne la rédaction d’une nouvelle constitution qui lui enlèvera la plus grande partie partie de son pouvoir de gouvernement.

Les conséquences de cette réforme peuvent être énormes. Le Maroc se situe soudainement parmi les pays arabes à la tête de la course vers la démocratie. Mais contrairement à des nations comme la Tunisie ou l’Égypte où il a fallu liquider le régime pour pouvoir commencer la transition au Maroc, le changement a été initié par le propre régime.

« L’Espagne » du monde arabe
Des analystes comparent le Maroc à l’Espagne après la mort du dictateur Franco qui s’est convertie à la démocratie sans besoin de révolution. Lors de cette transition, l’héritier du dictateur espagnol, l’actuel roi Juan Carlos, au lieu d’être expulsé du trône, a pu rester comme monarchie symbolique en échange de céder tous ses pouvoirs de gouvernement au peuple.

Ce qui est indubitable, c’est qu’une transition « douce » peut supposer la consécration définitive du Maroc comme « objet de convoitise » des investisseurs étrangers dans le monde arabe. La stabilité qu’apporterait une transition sans renversement de régime est des plus attrayantes du point de vue des investisseurs. De fait, la première réaction à l’annonce de la transition démocratique du roi fut la montée de la bourse de Casablanca.

Le début
En 788 apr. J.-C., le Maroc surgit pour la première fois comme une entité politique grâce à l’unification réalisée par la dynastie Idrisi. Il s’agissait du premier état africain, qui malgré le fait d’être musulman, était indépendant de l’empire arabe qui à l’époque avait amené cette religion sur le continent.

Al-Andalus
Durant la dynastie Almoravide, le royaume comprend une grande frange du nord de l’Afrique et une bonne partie de l’Espagne et du Portugal. En effet, l’Espagne et le Portugal furent arabes et musulmans pendant des siècles et reçurent le nom d’Al-Andalus. Cependant, tout a une fin, et en 1492 les Rois Catholiques conquirent les derniers territoires musulmans qu’il restait en Espagne.

De vieilles clés
Cette conquête est accompagnée d’une expulsion systématique de musulmans et juifs dont beaucoup s’établiren au Maroc. Aujourd’hui encore, dans des villes comme Tétouan, des vieilles familles conservent des restes de ce passé hispanique dans leur nom de famille et dans leur mémoire (parfois, ils se transmettent même de génération en génération la clé de la maison qu’ils ont abandonnée en Espagne).

La dynastie actuelle
De nombreuses autres dynasties d’origine arabe ou berbère se sont succédées dans le gouvernement du pays. La dernière d’entre elles, celle qui perdure aujourd’hui au pouvoir, est la dynastie arabe des alaouites qui prend le pouvoir en 1664. Sous son règne, le Maroc est resté remarquablement indépendant alors que d’autres pays voisins étaient dominés par les Turcs et les Européens.

Le « Protectorat »
Cependant, en 1912, le Maroc a du se soumettre à un protectorat étranger qui a divisé le pays entre une zone de contrôle espagnole (le nord du pays et le Sahara), une zone de contrôle française (le sud) et une ville avec un original statut international qui la rendrait à jamais célèbre : Tanger.
En 1956, le Maroc prend son indépendance, mettant un terme à 44 ans d’occupation étrangère.

Tanger, la ville internationale
Le protectorat divisa le Maroc entre l’Espagne et la France. Cependant, Tanger, une ville stratégiquement située sur la côte nord du pays, juste en face de l’Europe, a reçu un statut spécial. L’endroit devint en ville internationale et ce statut particulier a attiré tout de suite une foule éclectique d’espions, millionnaires, bohémiens et fureteurs qui ont contribué à créer la « légende » de Tanger.
À propos, le créateur du film « Casablanca » avait écrit en réalité son scénario après avoir découvert Tanger, et c’est par la suite qu’un cadre des studios pensa que « Casablanca » serait un titre plus percutant.


Depuis l’indépendance

Depuis 1956, trois monarchies se sont succédés : jusqu’en 1961, Mohammed V, un roi aimé pour son rôle central dans la résistance face aux puissances étrangères ; Hassan II, jusqu’en 1999, un roi qui fut légendaire, même en vie, admiré pour son intelligence et fameusement cruel, et l’actuel roi Mohammed VI, personnage principal de l’actuelle transition du Maroc vers la démocratie.

Le Maroc aujourd’hui
Durant le règne de l’actuel monarque, une nouvelle ambiance mélange d’optimisme et orgueil national se forme petit à petit parmi ses sujets. Les économies qui auparavant étaient déposées dans des comptes à l’étranger rentrent au pays, les Marocains émigrés qui vivent en Europe reviennent chez eux pour s’acheter une résidence de vacances ou monter une petite entreprise. En même temps, le pays devient une importante destination touristique (en 2011 elle est passée au numéro 26 du ranking mondial) et l’investissement étranger croît durablement. La cerise sur le gâteau de l’optimisme est l’annonce de la transition démocratique faite par le roi en 2011. Les résultats seront-ils à la hauteur de toutes les attentes ?

Quelle est la langue du Maroc ? Le sujet est polyédrique. Voici les langues qui composent le creuset.

Arabe marocain : la rue
Dans la rue, la langue qui est parlée presque partout c’est l’arabe marocain. Cette langue est un dialecte local de l’arabe classique (l’arabe international). Sans compter les Berbères et les personnes très francisées, c’est la première langue des Marocains.

Arabe classique : le formel
L’arabe classique ne se parle dans aucun pays arabe, et est parlé partout en même temps. C’est une sorte d’arabe formel international qui permet à tous les Arabes de se comprendre (par exemple, c’est la langue d’Al Yazira) mais que personne ne parle à la maison ou avec ses amis. La presse, la télévision, tous les écrits légaux et les discours formels se font en arabe classique.

Berbère : langue maternelle de certains Marocains
Une partie des Marocains a comme langue maternelle l’un des dialectes berbères. Cependant, le berbère est aussi inintelligible pour le reste des Marocains que pour le visiteur étranger.

Français : le prestige
Pratiquement la totalité des petits et grands bourgeois parle français et nombre d’entre eux sont parfaitement bilingues. Le français est la langue de prestige depuis l’époque du protectorat français, lorsqu’elle était la langue officielle du pays. Outre les gens aisés, la plupart de la population ayant fait des études supérieures maîtrise très bien le français, qui est toujours la langue d’enseignement pour les matières universitaires de type scientifique et technique.

Espagnol : le nord
La langue étrangère suivante la plus parlée est l’espagnol. C’est un héritage du protectorat espagnol et par conséquent, il est surtout parlé dans le nord, qui fut la zone occupée par les Espagnols. Bien que pour différentes raisons l’espagnol n’a pas su se conserver autant que le français, il y a encore des hispanophones dans les villes du nord (Tanger, Tétouan, Chawen, Asilah, Larache…).

Anglais: le cool
L’anglais est une langue dont l’importance croit à grande vitesse (comme d’ailleurs partout dans le monde). Il existe de plus en plus de jeunes anglophones et l’anglais a supplanté le français comme langue qu’il est cool d’apprendre

Facilité pour apprendre les langues
En général, la facilité des Marocains pour apprendre les langues est stupéfiante, tout particulièrement pour la prononciation. Souvent quelqu’un s’approchera de vous dans la rue et ne saura dire que quelques phrases dans votre langue, mais les prononcera aussi bien que quelqu’un dont c’est la langue maternelle.
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